-1-
Elle est désireuse !
Bien sûr, elle est désireuse du rédempteur,
des sentiers célestes,
de ses anges chanteurs !
Elle tourna son visage avec bienveillance
et leva la main,
ses engagements en ce monde sont terminés !
On lui offrit un bouquet à Calcutta,
ses fleurs cueillies dans leurs champs.
On lui offrit la lueur de leurs esprits,
on aurait aimé la ressusciter, mais on n'a pas pu.
Elle est morte !
Elle est morte !
Teresa, la mère et la sainte,
est morte !
est morte !
est morte !
Un couvent est sa paume !
Une chapelle est son cœur !
Ils ont plié leurs corps et se sont brisés,
leurs cris insensés ont explosé
et lorsqu'ils l'ont enterrée dans leurs yeux,
ils se sont sentis enterrés !
-2-
Ils se tenaient en ligne,
les mains agitées,
comme des ombres sans force ! Ils ont manqué celui qui a pitié d'eux,
celui qui a planté Dieu dans leurs yeux,
le rêve passager,
la rose,
la bougie toujours allumée.
La mère des ruisseaux
Morte !
Morte !
La fille de la Vierge
Morte !
Morte !
Ils l'ont enveloppée des tissus de leurs rêves
Et de leurs larmes, ils ont effacé leurs jours.
-3-
Agnès a choisi une vie difficile,
Une vie qui a impressionné l'impossible !
Elle s'est fatiguée, est tombée malade, a supporté l'expatriation,
Sa croix n'a jamais été portée auparavant !
La Voix lui disait : Continue,
Ta souffrance établira ton abbaye.
Elle est morte !
Elle est morte !
Les larmes des pauvres gens sont follement agitées.
Elle est morte !
Elle est morte !
Leurs voix sanglotent et résonnent :
Nous sommes l'Albanie, rejoignez-nous.
Ta mère et ton père ont vécu en nous.
Ô toi, saint, que nous n'oublions jamais,
Où que tu nous mènes, nous allons.
Que serions-nous sans toi ?
Malades,
Et ton amour nous guérit,
Sans savoir comment te protéger !
Pauvres,
Mais, tu nous aimes,
Dans l'abbaye de tes yeux tu nous as cachés.
Dans ce monde qui ignore sa dévotion,
Nous souffrirons sans toi.
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